S'il est vrai que Mme Taubira a travaillé sur ce sujet, le premier gouvernement à le faire était celui de M. Fillon, avec Michèle Alliot-Marie. Lorsque ces jeunes arrivent sur notre territoire, ils ont dans la poche un papier avec le nom et le numéro de téléphone de l'assistante sociale. Ils vont directement là où on leur assurera une protection mais aussi là où sont leurs copains. Ils ne restent pas dans le département où on les envoie. Les objectifs louables de la loi sont difficilement applicables sur le terrain.
Ce que j'avais inscrit dans mon rapport, alors que mon parti politique tenait les rênes du pays, c'est que l'État ne faisait pas son travail, financièrement comme humainement. Un président de conseil départemental peut-il trouver l'interprète du dialecte parlé par l'enfant ? C'est inapplicable. L'État doit prendre ses responsabilités plutôt que d'instaurer des quotas ici ou là.