Le département du Pas-de-Calais a fourni des efforts considérables pour l'accueil des mineurs étrangers isolés, qui ne se règle pas dans le cadre de l'aide sociale à l'enfance. Il a construit des structures d'accueil adaptées, qui coûtent extrêmement cher.
Le ministère de l'intérieur a accentué la lutte contre les filières mais dès que l'une est démantelée, une dizaine d'autres apparaissent. La seule solution est la solidarité entre les départements, sans limitation. Portons ensemble la question du financement de cette politique par l'Etat.
Les conditions de vie dans la jungle de Calais sont déplorables, indécentes et inhumaines. Le règlement de Dublin III autorise les mineurs à déposer une demande d'asile en Grande-Bretagne dans le cadre du regroupement familial. Or 30 % des réfugiés de Calais ont de la famille dans ce pays. Travaillons sur cette piste : que la Grande-Bretagne ferme sa frontière est inacceptable.