Intervention de Bruno Delsol

Délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation — Réunion du 11 février 2016 : 1ère réunion
Audition de M. Bruno delSol directeur général des collectivités locales

Bruno Delsol, directeur général des collectivités locales :

Le rôle de ma direction est de vous apporter des éléments d'appréciation aussi documentés que possible.

Pourquoi un plafond de 40 % ? Pour préserver les communes : lors des débats, la réforme a semblé trop favorable aux EPCI.

Pourquoi avoir exclu les groupements à fiscalité additionnelle de dotation de centralité ? En raison d'un présupposé selon lequel ils correspondent à un degré d'intégration plus faible, ce qui peut se contester...

La répartition de cette dotation entre communes se fera en fonction du nombre d'habitants porté à la puissance cinq, ce qui a un puissant effet de concentration - qui ne touche pas les autres dotations. Le comité des finances locales a d'abord pensé comptabiliser les équipements publics, mais cela posait des problèmes de méthode. En fait, leur répartition est bien corrélée à la population portée à la puissance cinq : d'où ce critère. Certes, dans la métropole du Grand Paris, il ne fonctionne pas : Paris avalerait tout ! Là, la répartition doit se faire en proportion du chiffre simple de la population. Ailleurs, avec ce coefficient cinq, 6 800 communes seraient bénéficiaires de plus de mille euros. À la puissance deux, elles seraient 23 000...

Faut-il aller plus loin sur la DSU, comme le suggérait M. Dallier ? Dans sa forme actuelle, elle date de la réforme de 2008-2009. L'augmentation de sa masse ira aux communes les plus défavorisées, les autres ont la garantie de percevoir le montant de l'année précédente...

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