La coercition ? Les médecins n'en veulent pas, et elle n'est sans doute pas souhaitable. La régulation ? Elle est plus ou moins bien acceptée. Reste que dans les territoires ruraux, il se pose un vrai problème de présence médicale. Mon département compte en moyenne 42 habitants au km2 et certains cantons ne dépassent pas 12 habitants au km2. Je suis tenté d'avancer une idée un peu iconoclaste. De même que pour les crèches ou d'autres services, certaines communautés de communes voire d'agglomération prennent elles-mêmes les choses en main, ne sera-t-on pas conduits, demain, dans des territoires très ruraux, via l'incitation à laquelle faisait référence Jean-Jacques Filleul, à s'acheminer vers la fonctionnarisation des personnels médicaux ?