Je remercie l'ensemble des intervenants. Ce débat témoigne qu'il y a une vraie volonté de résoudre le problème. Il faut y parvenir par la concertation, car s'il faut en venir à le faire par la loi, on risque des déconvenues.
Des pistes ont été évoquées. Celle de la télémédecine soulève le problème de l'aménagement du territoire en haut-débit, alors que certaines zones ne disposent pas même de la 2G. Le numerus clausus est un paramètre important, mais il ne faut pas oublier que 25 % des étudiants en médecine ne deviennent jamais médecin. Et il est loin d'être dit qu'une simple augmentation du numerus clausus règlera le problème d'aménagement du territoire. Car c'est moins d'un manque de médecins que du manque de médecins sur certains territoires dont nous souffrons. On aura beau avoir 10 % ou 15 % de médecins en plus, s'ils ne viennent pas s'installer sur les territoires déficitaires, on n'aura pas résolu le problème.
Il faut avoir la volonté d'aboutir, et nous l'avons. Le dialogue nous fera avancer pour résoudre ce problème crucial, qui a cette conséquence que 2 à 3 millions de nos concitoyens n'ont pas accès aux soins.