Une action globale est engagée par le Gouvernement à cet effet, et, autour du ministre de l’agriculture, nous sommes toutes et tous mobilisés.
C’est le cas d’abord avec le plan national qui a été lancé dès cet été pour répondre en urgence à la crise : 90 millions d’euros d’allégement de cotisations au bénéfice des agriculteurs ont d’ores et déjà été décidés, de même que des aides supplémentaires de 140 millions d’euros. Ces mesures étaient nécessaires et elles commencent à produire leurs effets sur le terrain.
Depuis le début de la crise, en 2015, il y a eu une baisse de près de 10 points des cotisations personnelles des agriculteurs, ce qui, alors qu’ils sont confrontés à une situation très grave, leur donne un peu d’air, même si tous les problèmes ne sont pas résolus.
De la même manière, Stéphane Le Foll est mobilisé au niveau européen pour que la Commission entende enfin les demandes de la France sur l’élevage, avec notamment l’adaptation d’un certain nombre de dispositifs.
Les banques doivent faire leur travail ; les filières doivent continuer à se structurer ; la grande distribution doit jouer le jeu. À cet égard, le Gouvernement est prêt à apporter de nouvelles adaptations à la loi de modernisation de l’économie pour répondre aux sujets qui n’ont pas été encore réglés. De même, nous continuerons à être mobilisés sur les crises du porc et du lait, y compris pour remédier aux conséquences très fâcheuses de la libéralisation des quotas laitiers.