Cela nous permet de coordonner l’offre agricole et les besoins en termes d’alimentation locale.
D’autres éléments découlent du programme national pour l’alimentation. J’ai ainsi eu la satisfaction de récompenser vingt et un lauréats d’un appel à projets, ce qui démontre notre capacité à susciter des démarches performantes à l’échelle de grandes, de moyennes et de petites villes afin de favoriser une alimentation de proximité et – ne l’oublions pas – de qualité.
Le présent débat, après celui qui s’est tenu à l’Assemblée nationale, doit permettre d’accélérer ce processus en exprimant la volonté politique de la représentation nationale d’appuyer, d’accompagner et de structurer l’ensemble des démarches nées sur nos territoires.
Des discussions sont en cours, nous aurons l’occasion d’y revenir, et chacun précisera ses objectifs. Je tiens à souligner la qualité du débat qui s’est déroulé à l’Assemblée nationale ; il s’est conclu par un vote à l’unanimité. Il a fixé un double objectif – 40 % de produits de qualité d’origine locale dans les cantines et 20 % de produits bio –, qui nous semble pouvoir être atteint, au vu des chiffres actuels. Aujourd’hui, certaines collectivités y parviennent déjà. Nous devons trouver ensemble, comme cela a toujours été le cas ici, les voies et moyens de favoriser notre agriculture en privilégiant les achats de proximité et de qualité.