Rien n’empêche de fixer des objectifs chiffrés, comme pour les énergies renouvelables : nous avions tous approuvé l’objectif de porter à 22 % la part des énergies renouvelables en France d’ici à 2020 ; cela n’avait soulevé aucune objection.
Pour aller dans le sens de M. le ministre, j’indique que les enquêtes menées par les comptables et par les chambres d’agriculture montrent que, dans le contexte de crise que connaissent aujourd'hui les filières porcine, bovine, laitière, mais aussi céréalière, ce sont les exploitations relevant de l’agroécologie et de l’agriculture bio qui dégagent les meilleurs résultats.
Aucune d’entre nous n’entend remettre en cause la vocation exportatrice de l’agriculture conventionnelle française, que je défends par ailleurs. Cependant, inciter à favoriser l’approvisionnement de proximité, surtout dans les territoires urbains, me semble servir l’intérêt du monde agricole, mais aussi celui de notre économie en général.