Intervention de Jean-Marie Le Guen

Réunion du 15 mars 2016 à 14h30
Hommage à claude estier ancien sénateur

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement :

Monsieur le président, le Gouvernement s’associe pleinement à l’hommage que vous venez de rendre à Claude Estier. Vous avez raison de souligner combien il a été un grand parlementaire. En particulier, il a joué un rôle éminent au sein de cette assemblée. Il était un homme dont la stature, l’engagement et l’humanité lui permettaient de faire rayonner ses idées bien au-delà de sa formation politique et de ses fonctions.

Claude Estier a eu une action éminente, notamment en matière internationale, en tant que parlementaire et en tant que militant. Au-delà, je ne peux pas ne pas souligner la force de sa personnalité, la puissance considérable de son engagement, depuis l’époque de la Résistance et tout au long de sa vie, notamment durant toutes ces années où la gauche était en difficulté, divisée. Il a alors œuvré pour l’unité de la gauche et pour le rayonnement intellectuel de celle-ci, notamment en tant que journaliste : il remettait les choses en perspective, ce qui ne l’empêchait pas d’être aussi un polémiste, tout en gardant le sens de la mesure.

Il a été un responsable de premier plan du parti socialiste. Le mot qui vient spontanément à l’esprit lorsque l’on évoque Claude Estier, c'est celui de fidélité : il a été fidèle à ses idées, bien sûr, mais aussi, de façon tout à fait exemplaire et remarquable, à François Mitterrand, depuis les années soixante et la Convention des institutions républicaines jusqu’à ses derniers moments.

Claude Estier a toujours eu le souci du rassemblement, de l’unité et de la fidélité. Son humanité nous a toutes et tous profondément marqués.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion