Nous vivons dans une société de communication, où le beau parleur du café du commerce a la même audience qu'un prix Nobel d'économie. Cette difficulté doit être gérée avec retenue et bon sens. Au Parlement européen, ces messages d'insultes étaient constants : nous aurions pu passer notre temps à ester en justice !
Gardons-nous d'une indignation à géométrie variable. Si l'insulte est publique, la loi prévoit des réparations. Ne donnons pas trop d'importance à telle ou telle personne : d'autres mériteraient davantage l'honneur d'être invités devant notre commission. Je soutiens Joël Labbé, qui a montré sa constance et a toujours recherché un compromis.