J'ai successivement dirigé le quotidien régional La Provence, puis France 2, et à présent RTL. Il a pu arriver que l'information délivrée soit contestée. Ma pratique a été constante. Elle a toujours été de chercher à comprendre. Si nous avions fait une erreur dans notre traitement de l'information, nous devions corriger à l'antenne, sur une plage équivalente, comme cela est notre devoir, et si nous n'avions pas fait d'erreur, nous maintenions, et laissions les annonceurs prendre leurs responsabilités. Nos annonceurs sont multiples, nous ne dépendons pas d'un seul. Il faut accepter, pour notre crédibilité, d'en perdre un. Au demeurant, nous sommes dans un monde très transparent et lorsqu'un annonceur décide de retirer une campagne à tel média pour des raisons liées au traitement de l'information, cela est immédiatement relayé par d'autres organes de presse, au détriment de son image. Souvenez-vous de ce qu'il s'est passé pour Volkswagen : la société a immédiatement démenti envisager de retirer des campagnes aux médias qui avaient dénoncé ses turpitudes.