Ma question s’adresse à Mme la ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous sommes dans une période de faible croissance. Il va falloir s’y adapter, cela n’a échappé à personne.
Pourtant, les PME – je le dis pour avoir rencontré récemment plusieurs chefs d’entreprise dans la Marne – seraient prêtes à relever le défi de l’emploi. Pourquoi ? Parce que la conjoncture internationale, il faut le reconnaître, n’est pas trop mauvaise : les taux d’intérêt sont bas, le coût de l’énergie est abordable. Mais il manque encore quelque chose, madame la ministre : la confiance.
Votre projet de loi était en train de faire des émules et les chefs d’entreprise commençaient à y croire. Ils ont pensé que cette loi était faite pour eux, car les annonces s’étaient révélées intéressantes. Mais quand il s’est agi de passer à l’acte, ce fut autre chose.
Vous avez cherché à vous dédouaner, madame la ministre, de l’impulsion libérale que vous aviez donnée au texte initial. Le pas en arrière sur la flexibilité a fait perdre la confiance aux entreprises.