Je comprends donc bien la situation.
Le projet de loi que je défends vise justement à renforcer l’embauche en CDI. Dès sa version initiale, il visait à lutter contre la pire des exclusions, celle, presque définitive, du marché du travail des personnes les moins qualifiées de notre pays.
L’avant-projet de loi, dans la rédaction proposée par le Conseil d’État, prévoyait déjà un droit à la nouvelle chance pour les jeunes. Il s’agissait pour les jeunes n’ayant pas eu accès à un premier niveau de qualification de pouvoir y prétendre tout au long de leur vie.
Qui sont les victimes aujourd’hui de cette situation ? Qui collectionne les CDD, les emplois en intérim et les périodes de chômage ? Ce sont les jeunes, les femmes, les personnes les moins qualifiées dans notre pays !
Nous avons rencontré et entendu les organisations de jeunesse. La Garantie jeunes, je le répète, n’est pas une allocation. C'est un dispositif d’accompagnement intensif qui fonctionne très bien. Je suis très heureuse que tout jeune répondant aux critères d’entrée dans ce dispositif puisse y accéder dès le 1er janvier 2017.