Monsieur le secrétaire général adjoint, cela fait trente à trente-cinq ans que je me pose la question de savoir pourquoi le Nord-Kivu, l'Ituri, la vallée de la Rutshuru, aux confins du Rwanda et de l'Ouganda, sont devenues des zones non seulement de non droit, mais de mort permanente alors que, lorsqu'on regarde Lubumbashi, Kisangani, Kananga, Gbadolite, il n'y a pas de raisons à cela - indépendamment de la rivalité que l'on connaît entre Tutsis et Hutus.
Avez-vous une explication sur cette question fondamentale ? On intervient, on essaye de contenir, on recoud, mais on n'évite pas l'éclatement. Certaines forces géostratégiques et géopolitiques vous permettent-elles de comprendre la situation mieux que nous, qui avons crapahuté dans ce beau pays ?