J'ai entendu le discours volontariste de M. Soriano, et son souci de perfectionner le réseau mobile. Les élus du Cher que j'ai rencontrés s'inquiètent des zones d'ombre qui demeurent dans nos territoires ruraux sans être répertoriées sur la carte nationale. Je me réjouis que vous souhaitiez compléter celle-ci. Cependant, il ne suffira pas d'une carte pour améliorer la couverture du réseau mobile. La situation est inacceptable. À l'heure du haut débit et du mobile pour tous et partout, certains territoires restent à l'écart, privés du bas débit et sans réseau mobile. C'est le cas des zones boisées comme en Sologne. L'enjeu relève de l'aménagement du territoire : personne n'ira habiter dans ces endroits non couverts. L'état d'urgence doit aussi valoir pour le numérique et la téléphonie mobile. On ressasse le sujet depuis des années ; il serait temps de taper du poing sur la table pour rappeler à l'ordre les opérateurs historiques, comme Orange, qui ne jouent pas le jeu.
Quant aux antennes, s'il faut qu'il y en ait une dans chaque commune pour que tous les territoires soient couverts par le réseau mobile, nous n'avons pas le choix. Qu'est devenu le système du roaming qui servait à mutualiser les antennes entre les opérateurs ?