Nous avons bien entendu vos références quasi-exclusives, pour certains, aux conventions collectives. Mais dans votre analyse du texte tel qu'il est aujourd'hui rédigé, les comités de déontologie, que vous ne semblez pas manifestement appeler de vos voeux, s'appliqueraient-ils aux pigistes, c'est-à-dire aux gens qui ne sont pas membres de l'équipe de rédaction ? Cette question renvoie à toutes les allusions, que je partage, à la précarisation de la profession et implique jusqu'aux personnes qu'on incite de plus en plus à adopter le statut d'auto-entrepreneur. Par ailleurs, j'ai bien entendu les contingences historiques expliquant l'absence de conseil de la presse en France. Mais je vois également que la prudence des équipes rédactionnelles n'est pas la même en Belgique ou au Québec, où existent des conseils de la presse. Mais pourquoi ne l'appelez-vous pas de nos voeux ?