Bien entendu, nous voterons cet amendement avec grand plaisir : il constitue un premier pas vers la reconnaissance d’un futur statut, pour les membres des comités des pêches et des comités de la conchyliculture.
Monsieur le secrétaire d’État, il est nécessaire d’instaurer ce statut le plus vite possible. Au-delà du sauvetage de la profession, de la transmission des informations auprès des pêcheurs et des conchyliculteurs, de nombreux appels sont déjà lancés pour que les uns et les autres se rendent à diverses réunions. Plus les professionnels sont loin du lieu fixé, plus leur présence est difficile. Mais des négociations sont nécessaires dans de nombreux domaines, comme les zones Natura 2000, l’éolien, l’offshore ou les hydroliennes en mer.
Tous les secteurs de l’économie bleue vont exiger de plus en plus de discussions et de concertations, auxquelles les représentants de ces comités devront prendre part. Aussi, il serait réellement injuste de les priver d’un véritable statut.
Je ne suis pas certaine que les chambres consulaires soient, en l’occurrence, la meilleure solution. Toujours est-il que ces professionnels ont besoin de moyens pour exercer les missions qu’ils ont acceptées, et qu’ils assument pour l’heure d’une manière tout à fait gratuite et volontaire.