Cet amendement vise à préserver une part distincte pour l’outre-mer au sein des fonds de mutualisation.
La périodicité des aléas climatiques, leur histoire, pour ce qui est des incidences environnementales, doivent servir de garde-fous. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous laisser surprendre dans des régions dont le PIB dépend fortement des activités de pêche et où, qui plus est, les flottes ne sont pas en mesure de sortir lorsqu’elles sont exposées à de tels risques.
En effet, une flotte d’une longueur moyenne de huit mètres est dans l’incapacité de sortir avant et après des phénomènes climatiques tels que les cyclones.
Dès lors, seul un fonds spécifique permettra de sauvegarder les ressources nécessaires pour compenser des aléas hélas plus que prévisibles, étant donné l’exposition des RUP au risque climatique.