Pour une fois, je suis d’accord avec mon collègue Sueur !
Le problème n’est pas de savoir s’il faut retenir des mineurs en détention provisoire, mais de savoir combien de temps on les garde. Comme Jean-Pierre Sueur l’a souligné, si, en deux ans, nous ne sommes pas en mesure de juger ou de libérer en cas d’erreur les mineurs, pardonnez-moi, mais c’est que nous ne sommes pas très doués, d’autant que le nombre d’individus concernés est loin d’être astronomique !
C’est une invitation à traiter rapidement le cas de la dizaine de mineurs qui sont concernés.
Cette inflation des peines est d’ailleurs très significative : on ne pense même pas à ce que l’on fait, on augmente !
En l’occurrence, encore une fois, allons plus vite, et nous pouvons le faire parce que cela ne concerne pas des populations très nombreuses.