Je partage les inquiétudes qui viennent d'être exprimées, monsieur le secrétaire général.
Nous imaginions que vous nous feriez la démonstration qu'un plus un égale un ; or, nous restons sur le fait qu'un plus un égale deux, l'AFD devant conserver son statut d'établissement public, et la CDC bénéficier de son expertise internationale.
Si ce n'est ni une filiale ni une section, comment, comment envisagez-vous le fonctionnement de ces entités après leur rapprochement ? Il semblerait pour l'instant que celui-ci soit motivé par une approche comptable et financière, alors que nous attendions un peu plus - d'où une certaine déception.
Vous avez dit que l'AFD et la CDC ne se connaissaient pas. Je ne suis pas certaine qu'elles se connaîtront mieux.
Vous avez par ailleurs souligné la volonté de tenir les engagements en matière d'aide aux pays pauvres. On note que l'enveloppe des dons sera abondée à hauteur de 370 millions d'euros, alors que celle des prêts le sera à hauteur de 4 millions d'euros à l'horizon 2020. Pouvez-vous préciser la nature exacte des crédits, l'échéancier de leur déblocage, ainsi que les pays qui bénéficieront des dons ? Tout ceci démontre qu'il n'y aura en fait pas de déséquilibre et que l'AFD continuera dans sa mission d'aide aux pays les plus nécessiteux.
Deuxièmement, quel sera globalement le contrôle de l'État ?
Enfin, pensez-vous que la réforme aura des conséquences sur les moyens financiers et les actions de Proparco ?