Monsieur l'Ambassadeur, la wahhabisation de l'islam est un cancer qui gangrène l'islam sunnite depuis quelques décennies, mais je ne vous interrogerai pas sur ce point.
Je suis présidente du groupe d'amitié France-Liban ; vous avez évoqué le travail réalisé par M. de Charrette et votre ministre des affaires étrangères de l'époque, qui a abouti à trouver une solution dans un passé récent. Aujourd'hui, ce pays est fragilisé par le blocage qui empêche la nomination du président de la République. Les réponses des responsables iraniens sont tout à fait acceptables : les Libanais doivent trouver en leur sein la réponse, et ce de manière démocratique. On ne peut qu'approuver ce type de réponse. Cela étant, les choses durent... Ce n'est un secret pour personne que vous avez dans ce pays une influence à travers le Hezbollah. Cette difficulté persistant, ne pourriez-vous user de cette influence pour faciliter une solution ?