J'ai entendu deux mots de votre part au sujet du Liban. C'est pourtant un pays très important. Je sais que vous ne disposez pas de boule de cristal pour répondre aux questions mais je voudrais tout de même connaître votre avis à propos de l'avenir proche et à plus long terme de ce pauvre pays, très touché dans les années récentes.
Nous sommes récemment allés, avec le président du Sénat et quelques sénateurs, au Liban pour demander aux politiques de bien vouloir agir pour élire le président de la République qui manque depuis longtemps, et disposer d'un gouvernement plus efficace. Le chef du gouvernement voulait s'en aller, mais nous lui avons dit qu'il fallait absolument rester.
Le peuple a peur : le Liban est mal placé. Les ordures n'ont pas été collectées depuis quatre mois ; cela engendre des maladies et beaucoup de difficultés pour les Libanais. La guerre a entraîné beaucoup de souffrances et recommence maintenant. On déplore un taux élevé de chômeurs, l'argent est rare, etc.
Pensez-vous que le Liban risque de redevenir une « grande Syrie », comme auparavant ?