Cette question est extrêmement importante. Qu'en sera-t-il des sites actuellement en conflit mais également des zones que l'on sent fragiles même si elles n'ont pas encore basculé ? L'effort consacré à la défense, dans un tel contexte international, peut-il être maintenu à 1,7 % du PIB ? La France ne peut pas vivre dans une situation de guerre et de désordre international prolongé sans faire évoluer sa politique militaire et budgétaire en conséquence.