On a bien compris que l'évolution risquait d'être terrible au plan territorial, en particulier pour les zones rurales.
J'aimerais demander à Sébastien Declercq s'il a le sentiment que plus aucun client n'aura à fréquenter les agences bancaires, et si l'évolution ne sera pas trop rapide.
Des opérateurs comme Amazon - chez qui nous nous sommes rendus récemment - qui proposent plus de 200 millions de références, ne risquent-ils pas d'investir le secteur bancaire pour récupérer l'ensemble des gros opérateurs internationaux et mettre ainsi la main sur le réseau bancaire ?
Je souhaite également demander à Marie Cheval s'il y a eu un transfert de clients de la Société générale vers Boursorama. Est-ce ainsi que votre entité s'est développée, ou est-ce par des prises de marchés extérieurs ?
Je voulais également interroger Antoine Saintoyant sur le risque de concentration des banques. Je prends pour illustration la tentative de mainmise du Crédit mutuel-CIC sur le Crédit mutuel Arkéa, groupe enraciné en Bretagne, dont la plus-value consiste à investir l'économie locale et à s'impliquer dans la vie des entreprises. Si on évolue vers une internationalisation accrue, les opérateurs ne s'intéresseront plus aux questions d'économie locale, et cela risque d'être dramatique pour une partie de notre territoire !