J'ai entendu que l'on envisageait de fermer physiquement des agences. Je suis inquiet, car je suis élu d'un département rural, le Lot, où beaucoup de personnes âgées sont très réticentes à Internet. On risque de laisser des clients captifs sur le bord de la route ! Je suis donc favorable au fait de maintenir ces agences le plus possible, au nom du combat pour un service public bancaire.
En second lieu, les distributeurs automatiques de billets, que l'on appelle en occitan des « tiranous » - on « tire à nous » les billets - sont très importants pour le commerce local. En effet, dans une cité touristique comme la mienne, les gens s'arrêtent pour retirer de l'argent et le dépensent dans les commerces. C'est donc un service important.
Ma question rejoint celle de Claude Raynal, et je me demande s'il ne conviendra pas, si on les réduit trop, d'assurer au moins la présence d'un distributeur. À quel coût pourra-t-on alors prélever de l'argent si ce distributeur n'est pas celui de sa propre banque ?