Mesdames et messieurs les sénateurs, je commencerai par évoquer la situation intérieure du Qatar et sa dynamique.
Un rappel géographique préalable : le Qatar est un tout petit état, d'une dizaine de milliers de kilomètres carrés, coincé entre les deux géants que sont l'Arabie saoudite et l'Iran. Il s'agit d'une zone de peuplement assez ancienne, avec deux grandes catégories de population, des nomades marchands qui partaient vers la péninsule arabique, et des marins qui collectaient les perles naturelles avant que cette économie ne soit détruite dans les années 1930 par la perle artificielle, ou qui allaient jusqu'en Asie pour commercer.
Il s'agit d'une société assez traditionnelle, qu'on peut qualifier de conservatrice, avec une élite dirigeante qui essaie de faire entrer le Qatar dans le nouvel ordre international et mondial, à l'initiative de l'émir Cheik Tamim, au pouvoir depuis presque trois ans. Ce jeune dirigeant de trente-cinq ans a reçu le pouvoir de son père, qui a organisé et structuré une transmission sans heurt, dans le but de démontrer que le Qatar était capable d'une transition apaisée.
La population est peu nombreuse : elle compte 300 000 nationaux, alors que la population totale du Qatar s'élève aujourd'hui à 2,5 millions d'habitants. Il y a donc une forme de sentiment obsidional de la part de la population qatarienne, qui représente 12 % à 13 % de la population résidant dans le pays. Les deux autres grandes catégories d'habitants sont soit des travailleurs migrants en provenance notamment d'Inde ou du Népal, qui contribuent au développement économique du Qatar, notamment dans le domaine des infrastructures, soit des expatriés internationaux venus du monde entier, qui occupent plutôt des emplois de cadres intermédiaires ou supérieurs. Les Indiens sont 600 000, soit deux fois plus nombreux que les Qatariens eux-mêmes.
La nouvelle équipe dirigeante est pleinement au pouvoir. On entend parfois dire que l'émir père est encore aux affaires, ce qui est - je crois - totalement inexact. L'émir a désormais pleinement pris le pouvoir dans le pays, dans un triumvirat de fait qui inclut un vice-émir, qui n'est pas prince héritier, et un Premier ministre, également ministre de l'intérieur.
Le pouvoir est très vertical, mais on trouve en même temps énormément d'éléments de négociation destinés à créer du consensus au sein de la population qatarienne. Les structures tribales sont encore assez importantes, et des équilibres sont à l'évidence recherchés par l'émir et son entourage pour que chaque grande tribu ait, d'une manière ou d'une autre, des positions importantes dans le champ politique, économique ou institutionnel.
On peut dire que le Qatar constitue l'un des pays les plus stables de la région, d'autant qu'il s'agit d'un pays immensément riche. Il y a un an, le Qatar était encore le pays au PIB par habitant le plus élevé du monde, en intégrant l'ensemble des 2,5 millions de personnes qui y vivent.
C'est un pays qui traverse depuis vingt ans une mutation considérable. Il existe probablement peu de pays dans ce cas. Le coeur de Doha est ainsi aujourd'hui planté de très nombreuses tours et de bâtiments modernes, plutôt assez harmonieux. Il y a vingt ans ou trente ans, c'était encore une zone quasi désertique.
Cette évolution provoque évidemment des turbulences dans une société assez traditionnelle et conservatrice, qui voit tout à coup une évolution considérable se dessiner.
C'est un pays où les femmes travaillent, conduisent et peuvent demander le divorce. Si la société demeure conservatrice, le statut de la femme y est sans doute un peu différent de celui que l'on trouve dans certains autres pays de la région.
Le Qatar comporte notamment le taux d'emploi des femmes le plus élevé de la région. Deux facteurs ont contribué à cette situation. Le premier est le modèle très important que représente Sheikha Mozah, la mère de l'émir actuel, épouse la plus visible de l'émir père, qui a incarné cette volonté d'émancipation des femmes dans le pays et qui a construit énormément de choses, notamment en matière d'éducation des filles.
Le second facteur est celui de la nécessité. On compte 300 000 Qatariens, avec une force de travail de 150 000 personnes environ. Pour continuer à diriger le pays avec une démographie aussi faible et des mutations aussi importantes, il est nécessaire d'avoir une forme de « qatarisation » de la société. Si l'on se prive de la moitié de la population, il reste fort peu de monde. C'est aussi ce qui explique que les femmes occupent de plus en plus des postes à responsabilité.
Un certain nombre de familles qatariennes ont construit des fortunes considérables de plusieurs milliards de dollars. Les pères se posent aujourd'hui la question de savoir comment pérenniser la fortune familiale. Le goût des jeunes hommes pour le travail, du fait du confort matériel dans lequel ils vivent, n'est pas toujours très élevé. Or les femmes d'une quarantaine d'années ont fait des études brillantes, au Qatar ou à l'étranger, et ont beaucoup travaillé, car c'est un facteur d'émancipation. Même les plus conservateurs des patriarches des très grandes familles se disent que s'ils veulent conserver le capital familial, il faut transmettre les responsabilités aux femmes. C'est pourquoi l'on voit aujourd'hui, dans le secteur privé mais aussi, de plus en plus, dans le secteur public, des femmes occuper des postes de responsabilités.
Quant à la fortune du Qatar, elle provient surtout, outre du pétrole, d'une ressource considérable en gaz, grâce au champ que les Qatariens partagent en bonne intelligence avec les Iraniens, et de la liquéfaction de ce gaz.
Ce pays a été le premier à se doter des infrastructures permettant de liquéfier le gaz pour en remplir des bateaux pouvant partir loin, sans être dépendant des pipelines, qui constituent toujours des enjeux de géopolitique et de sécurité très compliqués. Les Qatariens ont ainsi pu facilement acheminer rapidement du gaz vers des pays en pleine croissance, comme la Chine, le Japon, la Corée, etc.
L'évolution du prix des hydrocarbures, 75 à 80 % du prix du gaz étant indexé sur celui du pétrole, a certes provoqué un choc, mais c'est sans doute le pays de la région le plus résilient quant à l'impact de la réduction du prix des hydrocarbures, du fait de sa richesse considérable, de sa taille et de ce que le processus de liquéfaction remontant à une vingtaine d'années, les installations sont aujourd'hui totalement amorties, tout en étant assez récentes pour ne pas devoir être totalement reconstruites.
Un chiffre très éloquent vient d'être publié dans une étude internationale, qui démontre que le coût de commercialisation du gaz liquéfié par le Qatar s'élève à 1,8 dollar, alors que les Américains sont à neuf dollars et les Australiens à douze dollars.
Quant à la relation bilatérale, la francophilie et la francophonie sont étonnantes dans ce petit pays au milieu du Golfe.
La francophilie s'explique par plusieurs facteurs. Tout d'abord, le Qatar estime avoir été soutenu par la France au milieu des années 1980, au moment du conflit territorial avec Bahreïn. L'émir m'a confié que son père l'avait élevé dans l'idée que la France avait été aux côtés du Qatar lorsqu'il s'était trouvé dans une situation difficile, alors même qu'il n'existait pas d'intérêt immédiat en la matière. Ce sont des choses que les Qatariens n'oublient pas.
En deuxième lieu, c'est Total qui a contribué au développement du pays en devenant la major internationale la plus impliquée dans le processus d'industrialisation et de liquéfaction du gaz, alors que d'autres grandes majors n'y ont pas cru. British Petroleum a ainsi quitté le pays. C'est ce qui explique que le seul chef d'État présent aux obsèques de Christophe de Margerie, il y a un an et demi, ait été l'émir du Qatar. Total fête cette année ses quatre-vingt ans de présence au Qatar, et c'est évidemment un événement important.
Cet amour de notre pays, parfois très étonnant, se double d'une francophonie de l'élite dirigeante. L'émir parle français parfaitement, la plupart de ses frères et soeurs également. L'émir a mis deux de ses enfants au lycée franco-qatarien Voltaire, qui prépare au baccalauréat français. La soeur de l'émir, Sheikha Mayasa, qui préside Qatar Museums, a inscrit son fils aîné en maternelle au lycée français de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), le lycée Bonaparte. Sheikha Hind, une autre soeur de l'émir, qui est désormais directrice générale de la Qatar Fundation, vient de finir un master international à HEC. Enfin, un frère de l'émir, qui est président du Comité olympique, est Saint-Cyrien.
Notre relation bilatérale est globale et stratégique du fait de notre accord de défense et parce que nous avons très largement équipé les armées qatariennes. Elle est également économique. En 2015, nous avons atteint des records incroyables dans tous les champs de la coopération économique : nous avons signé pour 8 milliards d'euros de contrats, dont les acomptes ont déjà été versés - contrat pour le Rafale de 6,5 milliards environ, très important pour Dassault, mais aussi pour MBDA et pour Thalès ; contrat de 350 millions d'euros pour l'armée de l'air ; et contrats civils de 1,3 milliard d'euros pour les grandes entreprises.
Nous sommes par ailleurs passés de la neuvième place en parts de marché au Qatar, soit 3 % en 2014, à plus de 10 % en 2015, ce qui place notre pays au deuxième rang en parts de marché, juste derrière les Etats-Unis. Nous avons dépassé les Britanniques, les Italiens, les Allemands, les Turcs, les Chinois, les Coréens, les Japonais. Nous dégageons désormais environ 2,5 milliards d'euros d'excédents commerciaux avec le Qatar, ce qui met le Qatar au cinquième rang des excédents commerciaux mondiaux de notre pays.
Ces chiffres sont bien sûr largement liés à l'aéronautique, Qatar Airways étant un très gros acheteur d'Airbus. C'est aussi la compagnie qui a lancé l'A350. Même si l'on ne tient pas compte de l'aéronautique, on enregistre 25 à 30 % de progression en 2015 dans pratiquement tous les secteurs. On pense bien entendu au secteur de luxe, mais cela vaut aussi pour les infrastructures, les équipements, etc.
Cette dynamique commerciale s'accompagne d'une progression du nombre d'entreprises françaises qui s'implantent au Qatar. On en est à une bonne centaine et, si l'on compte les franchises, on en compte nettement plus. La plupart des grandes entreprises du CAC 40 sont là et c'est, pour un certain nombre, l'un des trois principaux centres de profits au monde.
Cela vaut aussi pour les PME, même si la situation est plus difficile pour elles, le coût d'installation s'avère plus lourd. On essaye toutefois d'aider les PME à se développer.
Enormément de marques sont franchisées. Cela va de Carrefour à Monoprix, en passant par Pierre Hermé, Ladurée, Angelina, Lenôtre, etc. On trouve aussi des bijoux Chanel ou Boucheron.
Le tourisme constitue un secteur dont l'enjeu est important. On a calculé qu'un Qatarien qui vient en France dépense environ 3 000 à 4 000 euros par jour.
En matière de visas, le mouvement est très positif. Malgré l'impact sur le tourisme des événements de janvier et novembre 2015, la France a connu l'année dernière une augmentation des demandes de 20 %.
Le nombre d'inscriptions pour apprendre le français à l'Institut français du Qatar a par ailleurs augmenté de 30 % en 2015. L'aspiration à la francophonie est donc assez importante.
Un certain nombre d'événements culturels ont par ailleurs lieu au Qatar. Nous entretenons également une relation sportive. Ce qui singularise le Qatar, c'est sa volonté de diversifier son économie, le sport étant un élément très important de cette diversification. Cela vaut pour l'organisation de la Coupe du monde 2022, pour le Paris-Saint-Germain, pour BeIN Sports, mais aussi pour énormément d'événements sportifs de niveau mondial : championnat du monde de handball ou de natation en bassin de 25 mètres, championnat du monde de squash ou jeux paralympiques, etc. Le Qatar compte en fait une cinquantaine d'événements sportifs internationaux par an.
C'est une véritable stratégie. Le Qatar veut devenir un des trois ou quatre grands « hubs » internationaux du sport et il est en train de s'en donner les moyens, même en matière de droits audiovisuels. Cent cinquante milliards d'investissements restent prévus par le Qatar d'ici la Coupe du monde de 2022 - stades, infrastructures de déplacement, etc. Le ministre des finances qatariennes m'a récemment confié qu'il disposait de 500 millions par semaine à dépenser en infrastructures. Il le disait sans arrogance...
Nous travaillons beaucoup ces éléments de francophilie et de francophonie dans le cadre de la relation bilatérale, notamment au service des entreprises françaises. Le contrat Rafale de l'année dernière a été très emblématique, mais il n'y a pas que cela. Il existe d'autres enjeux très importants en 2016. On les accompagne activement.
Il convient cependant d'être très vigilant. En effet, le Qatar s'est beaucoup professionnalisé dans sa façon d'acheter. Il y a eu une période d'addiction à la dépense, mais on est en phase de traitement... Le Premier ministre m'a dit récemment que l'évolution du prix des hydrocarbures tombait fort bien, car cela leur permet de revenir à des dépenses plus raisonnables.
Les critères de qualité mais aussi de compétitivité de chacun des projets sont très sérieusement étudiés par les donneurs d'ordre qatariens. La très bonne relation bilatérale ne suffit pas à compenser une offre de qualité ou de compétitivité déficiente. En revanche, lorsque les offres sont de qualité, nos bonnes relations bilatérales permettent d'accompagner le mouvement, mais il ne faut pas inverser les facteurs : c'est d'abord ce que proposent les entreprises qui est important.
Enfin, s'agissant du positionnement international, qui fait effectivement l'objet de beaucoup de discussions, on peut considérer que le Qatar, un pays formellement wahhabite, est appuyé sur une population conservatrice, même si ses élites dirigeantes souhaitent l'insérer dans le monde. L'une des idées est d'en faire une sorte de Singapour. Je pense que cela prendra du temps, mais c'est la pensée de l'élite dirigeante.
Ce tout petit pays, très riche, objet de convoitises, coincé entre deux géants, s'est dit il y a quelques années que l'une des façons de s'assurer une forme de sécurité consistait à diversifier les partenariats de défense, et à essayer de voir s'il n'existait pas de moyens d'influencer la force politique montante du monde arabo-musulmane, notamment sunnite, que représente l'islam politique. Il y a eu, pour des raisons pragmatiques plus qu'idéologiques, il y a cinq ou six ans, une volonté très claire de passer d'une diplomatie de médiation plutôt modeste à une diplomatie d'engagement, partisane, face aux forces montantes de la région autour de l'islam politique, notamment en Égypte, mais aussi en Turquie ou en Tunisie. D'une certaine manière, ce pari a été, dans un premier temps, remporté du point de vue tactique et pragmatique avec l'arrivée au pouvoir de Morsi en Égypte, d'Ennahdha en Tunisie, Erdoðan étant déjà puissant en Turquie.
Pour ce faire, ils ont notamment utilisé un relais puissant, celui d'Al Jazeera, devenue alors - et de loin - la télévision la plus importante du monde arabe et qui, tout d'un coup, a été utilisée pour appuyer cette politique.
Certains ont vu un lien - bien que je sois personnellement plus prudent - entre le constat que ce pari était en train de se retourner partiellement et le changement de pouvoir. Aujourd'hui, l'émir et le Premier ministre ont décidé de revenir à une diplomatie de médiation plutôt que de recourir à une diplomatie d'engagement partisane. On le voit très clairement.
Ainsi, on a constaté que le Qatar avait fait passer un certain nombre de messages de modération aux milices de Tripoli avec lesquelles il a des liens, ce qui a contribué à l'installation du Premier ministre Sarraj et du nouveau gouvernement d'union nationale libyen. Il y a deux jours, le gouvernement qatarien a publié un communiqué de soutien très clair à la présence du gouvernement de Sarraj.
En Tunisie, lorsque Ennahdha a perdu les élections, le Qatar, qui avait développé des liens très étroits avec ce parti, a incité ce dernier à rester dans le processus démocratique plutôt que de le quitter. Le Qatar n'a pas rompu avec Ennahdha mais il y a eu évolution et recentrage et le premier ministre tunisien, qui représente un gouvernement d'inspiration laïque, était récemment au Qatar.
Cela se traduit également dans les relais de puissance que le Qatar utilise. Il n'a pas fait changer totalement la ligne politique d'Al Jazeera, mais l'a fait évoluer et l'émir soutient aujourd'hui fortement un think tank qui constitue également un groupe de médias. Le groupe est dirigé par un de ses conseillers les plus proches, Azmi Bishara, chrétien, tenant d'une posture relevant plutôt du nationalisme arabe et pas de l'islam politique ; il lui a donné des moyens pour qu'il dispose d'un centre de recherche, d'un centre d'enseignement, d'un journal qui est aujourd'hui l'un des plus influents du monde arabe, et d'une télévision qui émet de Londres, et qui n'est aujourd'hui pas du tout sur la même ligne qu'Al Jazeera.
Le Qatar ne se prive donc pas de continuer à parler avec une partie des représentants de l'islam politique, mais il dispose cette fois ses oeufs dans plusieurs paniers - ce qui d'ailleurs peut être utile, quand on a besoin, pour ce qui nous concerne, de parler à des gens à qui on ne parle pas forcément de façon directe.
S'agissant des relations avec l'islam radical, je ne dirai rien sur ce qui s'est passé avant que je n'arrive. Je n'en sais rien, et j'essaie de considérer ce qui se passe depuis que je suis arrivé. Je n'ai pas beaucoup d'interrogations sur le fait que, pour l'émir et son Premier ministre, également ministre de l'intérieur, la menace de l'islam radical est considérée comme aussi dangereuse pour le Qatar que pour nous.
Ceci va dans le sens de ce que l'émir désire faire du pays : l'ouvrir au monde, diversifier son économie, et par exemple, organiser des compétitions sportives, même des tournois de tennis féminin avec les meilleures joueuses mondiales comme il le fait aujourd'hui ... On imagine ce que cela peut représenter pour les tenants de l'islamisme radical que tout cela se passe dans un pays officiellement wahhabite.
Après les attentats de Paris en novembre dernier, le Premier Ministre du Qatar en visite à Paris a indiqué que le Qatar avait mis depuis plusieurs mois déjà l'ensemble de ses structures de sécurité en alerte maximale, pensant pouvoir être lui-même menacé.
L'émir du Qatar, lors de la remise de mes lettres de créance, m'a demandé que l'on développe nos relations en matière de sécurité, afin d'étudier la mise en place de stratégies de coopération, en particulier en ce qui concerne le renseignement. Sans entrer dans le détail, les relations de nos services avec les services qatariens se développent, particulièrement dans le domaine de la sécurité intérieure.
Le nouveau patron de TRACFIN était à Doha en novembre, résultat de la rencontre entre les Premiers ministres français et qatarien en novembre dernier, afin qu'une coopération se développe en matière de suivi des flux financiers.
La gendarmerie nationale a tissé des liens étroits avec la force de sécurité intérieure, le général Favier ayant développé antérieurement des relations avec celui qui est aujourd'hui Premier ministre lorsqu'il était patron de la force de sécurité intérieure.
La police nationale, après la visite de Bernard Cazeneuve, il y a un an et demi, entretient également des liens avec celle du Qatar.
Je ne prétends pas que tout cela produit déjà des résultats considérables, mais il n'y a aucun doute que ces différentes coopérations commencent à connaître un retour positif en matière de sécurité intérieure pour notre pays.