C'est au cours des auditions et des réflexions sur l'archéologie préventive que l'idée de confier la responsabilité de l'archéologie sous-marine à l'Inrap a émergé, sachant que la stratégie de l'évitement est partagée par tous.
Tout au long des travaux, nous avons essayé de trouver un équilibre et une justesse entre tous les opérateurs. Il n'a jamais été question de sauver le soldat Inrap, mais bien d'établir le mode de fonctionnement le plus adapté à la situation.
La RAP m'a fait m'arracher les cheveux. La budgétisation n'est peut-être pas une solution satisfaisante à long terme, mais elle offre de la stabilité à l'Inrap et redonne des fonds au Fnap. Il faut rétablir un minimum de confiance entre les parties. Les collectivités territoriales ne sont ni abandonnées ni méprisées. Je demande à l'État d'accompagner les aménageurs et les opérateurs privés. L'intention n'a jamais été de les exclure.