Comme vient de le dire le Président Lenoir, il serait en effet bon que nous rencontrions Phil Hogan pour lui faire part de notre volonté de maintenir l'équilibre qui existe. Il ne faut pas permettre l'adoption d'une règlementation qui viendrait bouleverser notre panorama de productions et ruinerait tous les efforts accomplis par les viticulteurs pendant des années en matière notamment d'étiquetage, d'appellations et de protection des terroirs. Certaines régions françaises restreignent déjà la plantation de leurs vignobles bien en-deçà de 1 % de leur superficie, afin d'assurer l'équilibre du marché. Laisser la porte grande ouverte à des vins sans indication géographique conduira à des rendements importants qui se solderont par l'absence de la qualité au détriment des consommateurs. Je ne peux ainsi que souscrire à la proposition qui vient de vous être faite par le Président Lenoir. S'agissant de la délégation, celle-ci pourrait comprendre, outre notre président, le Président de la Commission des affaires européennes, M. Jean Bizet, le co-rapporteur de la Commission des affaires européennes, M. Claude Haut, notre collègue M. Roland Courteau et moi-même. Nous exposerions ainsi au Commissaire Hogan notre position au regard du contenu de ce « non paper » qui, bien qu'il s'agisse d'une note informelle nous donne déjà une bonne indication des axes de réflexion de la Commission. Je suis tout à fait d'accord avec la position de mon collègue M. Roland Courteau.