a évoqué la notion de taux de remplacement qui varie en fonction du niveau de revenu : il est certes supérieur pour les bas salaires dans le secteur privé mais globalement supérieur dans la fonction publique, comme le montrent les travaux du Cor. Dans le secteur public, il devrait rester stable jusqu'en 2040, compte tenu notamment de la progression à l'ancienneté des salaires, alors que, dans le secteur privé, il devrait plutôt baisser en raison de courbes de salaires plus évolutives et difficiles à mesurer aujourd'hui. Il a ensuite insisté sur la notion de taux de cotisation, en comparant le taux de 25 % dans le secteur privé avec celui de 69 % pour les fonctionnaires d'Etat. Il est tout à fait justifié d'effectuer de tels rapprochements, comme certains travaux du Cor le font, d'ailleurs.