Je préside le groupe d'amitié France-Brésil et j'ai participé au déplacement de notre commission à La Réunion, précédé d'une visite à l'Institut Pasteur. Sur le virus Zika, comment informer les populations des risques et faire reculer les vecteurs ? Par ailleurs, sur la vaccination qui a constitué un progrès extraordinaire, il y a aujourd'hui une grande défiance. Elle est alimentée en partie par le fait qu'il n'y a que trois vaccins obligatoires pour les plus jeunes enfants. Or les parents se trouvent obligés d'acheter des vaccins avec un nombre de valence supérieurs en raison de ruptures de stocks qui paraissent plus ou moins organisées. Il est indispensable de pouvoir fournir une information objective, mais aussi d'assurer la disponibilité de vaccins qui correspondent strictement à l'obligation légale.