Je vous remercie, monsieur le président.
L’entreprise EDF a annoncé vouloir procéder à une augmentation de capital de 4 milliards d’euros. L’État entend y participer à hauteur de 3 milliards d’euros. Ce plan de renflouement intervient alors que la dette du groupe atteint aujourd’hui 37, 5 milliards d’euros.
En complément d’une telle augmentation de capital, l’entreprise compte réduire ses dépenses d’un milliard d’euros en 2019 par rapport à 2015, céder 10 milliards d’euros d’actifs jusqu’en 2020 et réduire de 2 milliards d’euros ses investissements jusqu’en 2018.
D’un point de vue purement arithmétique, on voit bien que le compte n’y est pas ! Les économies, en l’occurrence 13 milliards d’euros sur cinq ans, ne permettront pas de résorber une dette aussi colossale.
J’en viens à l’enjeu principal, celui du coût. Le nucléaire est de plus en plus cher à produire.