Il y a une péréquation et des dotations dites « verticales ». Les communes de montagne ne s’y retrouvent pas.
Dans son obsession égalitariste, le Gouvernement croit juste de traiter l’ensemble du territoire de la même manière, sans tenir compte des disparités géographiques, de l’inégalité naturelle qu’elles provoquent et que la philosophie même d’aménagement du territoire a pour objet de compenser.
Nous sommes encore sous l’empire de la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne, dite « loi montagne ». Ce texte, voté voilà trente ans, est axé sur la protection de la nature au détriment du développement économique. Du coup, le dynamisme économique de ces territoires est en net recul.
Par ailleurs, l’absence d’assouplissement des normes aggrave la désertification de ces zones, notamment en termes de service public et d’accessibilité. La montagne est aussi devenue synonyme de désert médical.
Enfin, jamais un gouvernement n’a autant modifié l’organisation territoriale que le vôtre depuis le début de ce quinquennat, avec l’élargissement des frontières des cantons et la création de nouvelles régions, systématiquement au détriment de la ruralité !
Quand je regarde mes belles Pyrénées, je me demande si les territoires montagnards et ruraux ne seront pas les grands oubliés de ce quinquennat.