Ne faudrait-il pas faire tomber les barrières entre public et privé dans le domaine de la radiologie ? Les GHT constituent un outil intéressant mais en mettent pas un terme à l'hospitalo-centrisme. Pourrait-on envisager un statut mixte pour les professionnels de ville ? Je pense également que la mission d'enseignement n'est pas nécessairement incompatible avec l'exercice dans le privé.
Ma seconde remarque concerne la pertinence et la redondance des actes. On a tendance à formuler des demandes d'imageries qui ne s'imposent pas, et qu'un examen clinique plus rigoureux permettrait d'éviter. Pour autant je vois mal un radiologue refuser la demande qui est formulée par le généraliste ou le spécialiste, d'autant plus que les patients ont de plus en plus tendance à exiger des actes. Il faudrait donc imaginer des moyens, le cas échéant coercitifs, pour éviter la multiplication des actes. La HAS a un rôle à jouer à ce sujet. Il convient aussi de travailler sur l'éducation médicale.
Pour finir sur une note optimiste, je voudrais souligner les progrès technologiques spectaculaires qui ont été faits depuis les débuts de l'imagerie médicale, au début des années 1970.