Merci de toutes ces informations qui concernent des sujets extrêmement compliqués. On connaît la Société Générale en tant que représentants des collectivités territoriales, mais aussi en tant que clients. Il existe un très grand décalage entre les petits clients de nos départements, qui font confiance à leur conseiller financier local, et le monde presque virtuel de ces sociétés réparties aux quatre coins du monde. On a d'un côté des comptes très limités en termes financiers et, de l'autre, des millions d'euros. Il faut se mettre à la place des clients modestes quand on leur parle de sociétés offshore. De tels décalages posent question, et l'on s'y perd réellement.
En tant que membres de la commission des finances, nous essayons de comprendre la réalité des choses, dans un souci de rigueur. Toutes ces sociétés ou filiales représentent-elles une forme de manque à gagner pour le budget de l'État ? Il s'agit en effet de véritables fortunes. Même si l'administration fiscale fait de son mieux, beaucoup de choses lui échappent néanmoins.