Ma question s’adressait initialement à M. le garde des sceaux, ministre de la justice.
Le 17 mai – comme vous le savez tous – est la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Le vingtième rapport annuel de SOS homophobie, unique baromètre sur le sujet en France, est paru le 11 mai dernier.
Comme chaque année, l’association se fonde sur le nombre de témoignages recueillis, soit 1 318 signalements cette année.
Après le pic atteint lors des débats sur le mariage pour tous, SOS homophobie observe une baisse des actes homophobes en 2015, et nous pouvons tous nous en réjouir.
Cette diminution doit cependant être nuancée. Nous appelons à la vigilance face à une homophobie qui s’installe au quotidien et que l’association qualifie d’« homophobie ordinaire ».
Certains phénomènes sont inquiétants, comme le nombre d’agressions physiques, qui a augmenté proportionnellement au nombre de témoignages reçus. En outre, les victimes en milieu scolaire sont de plus en plus jeunes.
Comment le Gouvernement compte-t-il s’engager contre ces violences, en particulier en ce qui concerne le ministère de la justice, et comment prévoit-il d’intervenir pour que la justice réagisse de manière égale sur le territoire, notamment en termes de moyens ?