J'ai moi aussi beaucoup apprécié le côté philosophie et éthique de votre intervention. Peu de femmes occupent des postes comme le vôtre, et une approche féminine apporte beaucoup au débat. Je ne m'étendrai pas sur les gaz de schiste - j'ai eu l'occasion de débattre de ce sujet récemment sur le plateau de Public Sénat face à notre président Jean-Claude Lenoir ! - mais un expert du GIEC m'a indiqué qu'un constat manquait alors à mon intervention : aujourd'hui, 80 % des ressources fossiles doivent rester dans le sol si l'on veut limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C.
Vous avez parlé de l'autre partie du monde, celle qui vit très mal, celle où les enfants meurent. Jean-Louis Borloo s'est engagé avec son projet Énergies pour l'Afrique, ce que je salue et soutiens car c'est une résolution d'actualité et un problème qui devient urgent. Engie se projette-t-elle déjà dans de futurs travaux sur ce continent ? Allez-vous tenter de développer une économie avec l'Afrique et pour l'Afrique ? J'ai bien dit « avec », et non pas « sur le dos de », car je ne parle pas de faire du « fric », mais bien de développer une économie !