Certains établissements, parce qu'ils bénéficient de ces aides, vont pouvoir se remettre plus facilement de cette période difficile. Il faut pourtant penser non seulement à Paris mais aussi à sa banlieue, non seulement aux grands établissements subventionnés mais aussi aux centres culturels communaux gérés par des associations qui ne vivent que des billets d'entrée et des crédits municipaux. Le mois de décembre a été pour ces centres une grande dégringolade ! Or aucun dispositif n'est prévu pour eux.
En dehors du spectacle vivant à proprement parler, le CNC dispose de moyens d'investissements importants pour les salles de cinéma. Peut-être pourrait-il contribuer à l'effort de compensation de la baisse de fréquentation des petits cinémas indépendants, baisse qui a eu un retentissement énorme sur ces associations, pour l'exercice 2015 impacté par deux fois.