Certes, les textes en vigueur permettent déjà, dans des cas précisément définis, aux agriculteurs de construire, mais nous visons, au travers de ce texte, les constructions liées à des activités nouvelles, dont certaines restent d’ailleurs à inventer. Je n’ai jamais encouragé un agriculteur à construire une habitation au voisinage d’une étable ou d’une porcherie, parce qu’en cas de dissolution de la société ou même de divorce, la maison en question n’a plus guère de valeur.
À propos des activités de diversification, je citerai l’exemple des Vosges saônoises, qui comptent un millier d’étangs : il est impossible d’y construire ne serait-ce qu’une petite maison de pêche. Le présent texte permet de lever un certain nombre des difficultés que l’on rencontre aujourd’hui pour développer ce type d’activités nouvelles.
Je suis très favorable à l’article 2.