Nous ne pouvons que nous féliciter des mesures d’urgence d’ores et déjà prises. Mais nous devons aussi prévoir d’autres dispositifs et nous interroger sur la prévention de tels risques, notamment dans les zones inondables.
En effet, les conséquences de ces crues nous conduisent à nous interroger sur la fragilité de certains de nos territoires. La gestion de telles crises et les investissements nécessaires pour les éviter ne peuvent être de la seule responsabilité des communes. Celles-ci n’en ont pas les moyens aujourd’hui, encore moins qu’hier, du fait des politiques d’austérité qu’elles subissent.
Une intervention forte de l’État reste donc indispensable, à côté de celle des départements et des régions, pour que nous puissions tous vivre dans un environnement sécurisé.
(Exclamations sur les travées du groupe Les Républicains.) Je pense tout particulièrement aux cinquante personnes dont on vient d’apprendre qu’elles contournent l’ISF.