Monsieur le Premier ministre, avec le recul, nous mesurons toute l’ampleur de la catastrophe qui a touché, en particulier, le département du Loiret, où 241 communes sont sinistrées. C’est pourquoi je vous poserai des questions précises. Les habitants et les élus souhaitent en effet obtenir des réponses précises.
Premièrement, dans quel délai serez-vous en mesure d’examiner les dossiers des communes qui ont demandé à être déclarées en état de catastrophe naturelle, dossiers qui ont été ajournés hier ?
Deuxièmement, il apparaît que les travaux de réfection de voirie, maintenant que l’eau est partie – tout au moins dans un certain nombre de communes –, seront très considérables. Quelle aide l’État pourra-t-il apporter aux communes pour faire face à ces dépenses totalement imprévues ?
Troisièmement, durant des décennies, les moyens affectés à l’entretien des canaux ont été insuffisants. Vous-même, monsieur le Premier ministre, l’avez constaté lors de votre visite à Montargis. Quelles dispositions comptez-vous prendre, afin de répondre à l’urgence d’assurer la sécurité dans ce domaine précis ?
Par ailleurs, l’autoroute A10 est encore inondée et impraticable. Il a sans doute été très imprudent de permettre à des automobiles et à des camions d’accéder à cette voie, alors que l’on pouvait prévoir les inondations.
Enfin, la situation du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran nous préoccupe. Avez-vous diligenté une enquête sur les conditions dans lesquelles les études ont été faites ? Quelles dispositions pensez-vous prendre ?
J’ajoute que, à plusieurs de ces questions, se sont associés mes collègues Nicole Bricq et Jeanny Lorgeoux.