Ils payent un très lourd tribut à ces inondations inédites à cette période de l’année et d’une gravité exceptionnelle. Des maraîchers, des horticulteurs et des éleveurs ont vu leurs exploitations submergées ; certains pourraient ne pas s’en relever.
Un constat : la régulation des précipitations n’est pas assurée à l’amont.
Une conséquence : on inonde les terres agricoles pour épargner les zones urbaines. Si les agriculteurs le comprennent, ils demandent à être correctement indemnisés au titre de l’intérêt commun. L’agriculture ne peut pas être la variable d’ajustement permettant d’absorber les crues sans contrepartie financière systématique et indiscutable.
Des questions se posent. Comment cette catastrophe a-t-elle été anticipée ?