Enfin, la raison fondamentale de notre opposition à cette motion tient au fait que combattre le chômage sans parler du travail serait une faute historique. Tout l’honneur du Gouvernement et des parlementaires qui le soutiennent, c’est de s’attaquer à ce sujet, comme nous l’avons fait au cours de ces trente-cinq dernières années chaque fois que nous avons été aux responsabilités.
Alors que le monde connaît une mutation formidable, qui s’accompagne de bien des excès, il faut renforcer les protections des travailleurs, car nous savons bien que les outils actuels sont insuffisants pour les préparer aux conséquences de cette mutation.
Nous voulons donc, par conviction, aller jusqu’au bout de l’examen de ce texte. C’est pourquoi nous voterons contre cette motion.