Bienvenue à M. Bruno Foucher, président, ainsi qu'à Mme Anne Tallineau, directrice générale déléguée de l'Institut français. Vous avez été nommé en Conseil des ministres le 13 janvier dernier pour succéder à M. Denis Pietton décédé en décembre dernier, et qui avait lui-même récemment succédé à M. Antonin Baudry, rapidement démissionnaire.
L'Institut français a été créé en 2010, après une réforme à laquelle le Sénat a largement participé, pour être l'opérateur-pivot de l'action culturelle extérieure de la France. M. Louis Duvernois - dont je vous prie d'excuser l'absence - et Mme Claudine Lepage sont sénateurs des Français de l'étranger et suivent plus particulièrement l'Institut français. Chaque année, M. Duvernois, qui est notre rapporteur pour avis sur les crédits de l'action culturelle extérieure, nous fait état de la baisse continue de la subvention pour charges de service public qui vous est allouée sur le budget de l'État.
L'Institut français, qui devait être le fer de lance de notre politique culturelle extérieure, a dû revoir ses ambitions à la baisse, resserrer ses priorités, rechercher des financements alternatifs auprès de mécènes, de collectivités territoriales ou de l'Union européenne. Six ans après sa création, il nous semble utile de faire le point. Quel bilan tirez-vous de la création de l'Institut ? À quels enjeux fait-il face ? Chaque fois que notre commission se déplace à l'étranger, elle prend soin de rendre visite à l'Institut français.