Où s'opère le choix des pays avec lesquels nous organisons des années croisées ? L'idée d'une année croisée avec le Qatar, par exemple, peut susciter des questions. Le Sénat avait modifié la loi de juillet 2010 pour que l'Institut français prenne bien en compte les actions de coopération décentralisée. Comment les relayez-vous ? Comment l'Institut français épaule-t-il la venue en France d'artistes étrangers ? Souvent, les musiciens que nous invitons sont bloqués par des barrages administratifs arbitraires. Je ne veux pas opposer un type de culture à un autre, mais vous êtes présents à Cannes ou à Venise et absents à Visa pour l'image, où se rencontrent des milliers de photographes, ou à Babel Med, où se rencontrent des milliers de musiciens. Le but est de faire du lien pour fabriquer de la société pacifiée. Pour cela, Cannes et Venise ne suffisent pas.