Avant de devenir un groupe d'amitié à part entière, le groupe d'amitié que je préside n'était qu'un simple groupe d'études sur les questions palestiniennes. J'en profite pour excuser ici Philippe Dallier, président du groupe d'amitié France-Israël, qui ne pouvait pas être présent ce matin. Nous ferons tous deux partie du voyage du Premier ministre en Israël et en Palestine entre le 21 et le 24 mai, six jours avant la conférence internationale.
J'ai lu dans la presse une déclaration du Premier ministre israélien indiquant que la conférence de Paris n'avait aucun intérêt. Il s'agit d'une prise de position publique.
Aucun d'entre nous ne souhaite que cette conférence échoue, et nous ferons tout pour vous aider, mais le Gouvernement a indiqué que rien ne le pousserait à reconnaître l'État de Palestine. Je rappelle que le Sénat est à l'initiative d'une résolution invitant le Gouvernement à reconnaître l'État de Palestine ; l'Assemblée nationale l'a adoptée dans les mêmes termes. La position de la France n'apparaîtra-t-elle pas comme un point de faiblesse ?
Il faut faire en sorte que l'État de Palestine et l'État d'Israël se reconnaissent mutuellement et vivent en paix et en sécurité. Il ne peut être question qu'Israël soit menacé dès lors que l'État de Palestine serait reconnu. Nous sommes bien entendu à votre disposition pour vous aider.
Enfin, il est vivement inquiétant de constater que Daech s'implante à Gaza au fur et à mesure que la situation se complexifie. N'est-ce pas là un danger bien plus grand que tout le reste ?