J'ai bon espoir qu'un espace soit trouvé, dans le cadre de la Conférence des présidents, pour l'examen de ce texte, par exemple dans une niche parlementaire avec l'accord du groupe concerné. J'insisterai sur la qualité de nos échanges et de votre travail auprès du président Larcher, qui a tenu tous ses engagements dans ce domaine. Il faut aussi échanger en parallèle avec l'Assemblée nationale : nous devons avancer en ayant une idée précise de la fin de l'histoire ; faute de quoi, il n'y en aura pas... Enfin, nous devons porter le sujet au niveau des présidents d'assemblée et des groupes.
Par ailleurs, le bureau de notre délégation a eu hier un échange sur notre programme de travail pour la seconde partie de l'année. Trois thèmes, d'ores et déjà retenus dans le cadre de la programmation du premier semestre, ont été confirmés : la prévention de la radicalisation, sur laquelle Luc Carvounas et moi-même présenterons un rapport, la participation des nouvelles technologies à la dynamisation des territoires - le rapport sera confié à Jacques Mézard et Philippe Mouiller - et enfin l'évolution des missions assurées par les services de l'État au profit des collectivités territoriales, sur laquelle Éric Doligé et Marie-Françoise Pérol-Dumont ont déjà commencé à travailler. Une table ronde sera aussi consacrée à ce thème qui intéresse les élus.
Je souhaite également aborder avec l'Agence française de développement les problématiques de la coopération décentralisée. L'immigration massive, la crise de l'Afrique, mais aussi les espérances que suscite ce continent ont donné à ce sujet une grande actualité.
Autres pistes de travail ponctuel : les tables rondes avec publication d'actes sur des thèmes tels que les nouvelles frontières de la coopération territoriale, les pôles métropolitains ou encore les pôles d'équilibre territoriaux et ruraux, et enfin l'incidence de la réforme territoriale sur la politique de décentralisation culturelle. Je vous remercie.
Le rapport est adopté.