Un groupe de suivi conjoint parait inévitable, pour des raisons fonctionnelles et institutionnelles. Je ne suis pas convaincu que nous devions nous mobiliser sur tous les aspects techniques de l'organisation du « Brexit », en revanche, l'enjeu majeur, c'est bien « la refondation » de l'Union européenne, à partir de l'acte politique posé par les Britanniques. Je rejoins Jean-Marie Bockel. Tous les sénateurs qui vont y participer vont disposer d'une présence politique sur le sujet majeur des années qui viennent. Il y aura ceux qui en seront et ceux qui n'en seront pas : il est très important que notre commission y soit pleinement représentée et que l'ensemble de notre commission soit associée à ces travaux. En conséquence, il faudrait prévoir des communications régulières des travaux du groupe de suivi à notre commission pour que nous puissions continuer à y avoir des débats nourris sur ces sujets et conserver la possibilité d'évoquer ces enjeux politiques qui nous mobilisent pleinement.