Européen convaincu, il siégea au Parlement européen de 1994 à 2009, présidant plusieurs commissions clés de cette institution.
Grand partisan de la décentralisation, il devint ministre d’État, chargé du plan et de l’aménagement du territoire, en 1981, au lendemain de l’élection à la présidence de la République de François Mitterrand, exerça la fonction de ministre de l’agriculture de 1983 à 1985 et accéda aux fonctions de Premier ministre en 1988.
À ce poste qu’il occupa trois ans, il fut notamment l’inspirateur des accords de Matignon, qui mirent fin aux violences en Nouvelle-Calédonie : la poignée de main entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou est restée dans nos mémoires. Michel Rocard était d’ailleurs particulièrement fier de son action pour la pacification de la Nouvelle-Calédonie.
Au nom du Sénat tout entier, je souhaite présenter à sa famille et à ses proches, aux Conflanaises et aux Conflanais, ainsi qu’au président du groupe socialiste et républicain, nos sincères condoléances.
Je vous invite à observer un moment de recueillement en mémoire de Michel Rocard, auquel un hommage national sera rendu jeudi, à midi, aux Invalides.