Intervention de Christian Eckert

Réunion du 7 juillet 2016 à 15h10
Orientation des finances publiques et règlement du budget 2015 — Débat puis rejet en procédure accélérée d'un projet de loi modifié

Christian Eckert, secrétaire d'État :

Toutefois, les bons résultats du contrôle fiscal et le dynamisme du bénéfice fiscal ont permis de compenser ce manque à gagner.

Pour ce qui concerne l’impôt sur le revenu, certains revenus au titre de 2014 ont été plus faibles qu’escompté, mais, là aussi, la hausse du taux de recouvrement et les bons résultats de la lutte contre la fraude ont permis une plus-value de 400 millions d’euros.

Au total, parce que nous avions fixé des prévisions prudentes, les bonnes nouvelles compensent les mauvaises et le déficit est moins élevé que prévu.

J’en viens aux dépenses de l’État.

Non seulement le niveau de dépenses voté en loi de finances a été respecté, mais il a été réduit de 700 millions d’euros en cours d’exécution.

Cette baisse a été conciliée avec le financement de nos priorités, avec l’engagement de moyens nouveaux pour assurer la sécurité des Français et soutenir l’emploi. Ces éléments sont connus, et je n’y reviendrai pas. Je voudrais plutôt remettre en perspective les résultats obtenus depuis 2012 s’agissant de la dépense de l’État.

Prenons les chiffres à périmètre constant pour pouvoir effectuer des comparaisons d’une année sur l’autre.

Pour le premier budget de la législature, à savoir la loi de finances pour 2013, la dépense de l’État hors charge de la dette et pensions s’élevait à 303, 2 milliards d’euros. Pour 2016, nous prévoyons une dépense de 295, 2 milliards d’euros, soit une baisse de 8 milliards d’euros en quatre ans. Si l’on prend en compte la charge de la dette et les pensions, la baisse atteint 9, 4 milliards d’euros.

Mesdames, messieurs les sénateurs, je parle ici d’une baisse nette, en euros sonnants et trébuchants, et non d’une baisse liée à une évolution tendancielle de la dépense.

Tels sont les efforts fournis par nos concitoyens pendant quatre ans, ou plus exactement une partie d’entre eux, car je n’ai parlé ni de la sécurité sociale, dont le déficit s’est considérablement réduit, …

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion