Intervention de Vincent Delahaye

Réunion du 7 juillet 2016 à 15h10
Orientation des finances publiques et règlement du budget 2015 — Débat puis rejet en procédure accélérée d'un projet de loi modifié

Photo de Vincent DelahayeVincent Delahaye :

J’avoue avoir assez peu goûté, monsieur le secrétaire d'État, le ton professoral et donneur de leçons sur lequel vous vous êtes adressé à la majorité sénatoriale.

Quand on veut donner des leçons, notamment de modestie, il faut commencer par se les appliquer à soi-même ! Or, dans le discours que vous avez tenu, je n’ai rien entendu de modeste, et cela fait des années que je ne vois rien de modeste dans votre lecture des comptes publics.

J’ai déjà dénoncé à de nombreuses reprises l’habileté de la communication gouvernementale sur les finances publiques. Je dois dire que, d’une certaine manière, la façon très orientée dont vous présentez les comptes me laisse assez admiratif… Cela étant, il faut reconnaître que les membres de la majorité sénatoriale, comme ceux de l’opposition nationale, ont pu, eux aussi, faire preuve d’un peu de parti pris.

Dans ces conditions, il faut, pour nous départager, un juge de paix. Selon moi, cette fonction revient à la Cour des comptes, dont le rapport est, cette année, particulièrement sévère. Je rappelle que cette institution est présidée par un ancien député socialiste, que l’on ne saurait, vous en conviendrez, taxer de parti-pris antigouvernemental.

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